Oh Il est mignon votre petit garçon !
C’est la remarque du chirurgien lors de l’hospitalisation de ma mère, en voyant la photo posée sur sa table de chevet.
Sauf que… le petit garçon est une petite fille !
Cette photo, je l’ai toujours détestée. Une photo de moi en vacances, souriante.
Elle a toujours provoqué une réaction forte chez moi. Tellement forte !
A la hauteur de la petite fille blessée que j’étais.
Alors j’ai eu envie de réparer cette blessure et de donner beaucoup d’amour à mon enfant intérieur.
Moi et ma longue histoire de coupe de cheveux !
Ce qui m’a toujours gêné, ce sont mes cheveux. Coupés très courts, pas à ras, mais pas loin quand même, avec des épis évidemment !
Petite, c’est mon père qui m’emmenait chez le coiffeur… un coiffeur pour hommes ! Cherchez l’erreur…
Quand j’ai récupéré les photos de famille après le décès de ma mère, j’ai jeté toutes les photos d’école, celles que ma mère aimait tant.
Toujours cette coupe qui me mettait vraiment, mais alors vraiment en colère…
Comme j’ai très longtemps été en colère, parfois même en pleurs, adulte, en sortant du coiffeur. Parce que la coupe était toujours trop courte.
J’ai mis des années à faire le lien avec ma coupe d’enfant, celle que j’ai eu de ma naissance à mon adolescence.
Parce qu’à partir de là, j’ai commencé à batailler millimètre par millimètre !
Toujours trop court pour moi, trop long pour ma mère.
Cette photo, je l’ai gardée pourtant. Même si je ressemble effectivement à un garçon.
Mes parents auraient préféré avoir un garçon. Ca, c’est une conviction intime, que je porte en moi depuis… toujours ?
Guérir son enfant intérieur
C’est un échange avec une cliente qui m’a donné l’idée. Une histoire de cheveux, évidemment. Comme en miroir, sa situation m’a rappelée la mienne.
Alors j’ai sorti mes couleurs et mon journal : mes outils magiques pour se faire du bien et transformer en douceur et en profondeur toutes les lourdeurs, les blessures…
Avec l’envie de me reconnecter à cette petite fille à travers cette photo, de l’honorer et guérir l’enfant intérieur que je porte toujours en moi.
Moi qui ne suis pas super fan du rose, il m’a littéralement attiré. Je l’ai utilisé avec joie et ça m’a fait un bien fou !
Ouais, je sais, “rose pour les filles”, c’est caricatural. Sauf que j’ai choisi d’écouter et respecter mon besoin.
La grande Elisabeth salue la petite Elisabeth.
De mon cœur à ton cœur.
Ode à la féminité et au féminin.
J’honore cette force qui nous a été donnée : la force d’être une femme.
Et toi, quelle est la blessure d’enfant que tu as besoin de pacifier ?
Quel est le pardon que tu as besoin d’accorder ?
Je serais honorée de t’accompagner sur ton chemin.
Pour en savoir plus sur mon accompagnement, c’est par ici !