Photographie : changer de posture pour changer l’expérience

Mon rapport avec la photo a toujours été compliqué et je pense que beaucoup s’y retrouveront !

J’ai participé récemment à un atelier associant sophrologie et séance photo dédiée aux entrepreneuses. Je me suis inscrite immédiatement, en suivant mon impulsion : c’était clairement pour moi !

Et le résultat a été surprenant… la preuve que nous évoluons et que nous sommes capables de bien plus que ce que nous croyons !

La photo et moi...

Depuis toute petite, j’ai toujours détesté être photographiée. Je me suis toujours débrouillée pour ne pas être sur les photos de groupe, ou un peu « planquée » derrière quelqu’un d’autre.  

Je n’ai jamais compris qu’on puisse me demander de sourire sur commande, et encore moins d’être naturelle. Il n’y a rien de plus contradictoire que de demander à quelqu’un d’être naturel !  

Etre prise en photo revenait pour moi à jouer un rôle, à poser, ce qui est en décalage complet avec mon besoin personnel, très fort, d’authenticité. Du coup, le seul moyen que je sois naturelle était de ne pas me prévenir pour me photographier sur le vif, sans que je m’en rende compte !  

Ensuite, il y a le résultat… la photo elle-même. Hum… Comme j’étais le plus souvent tout sauf moi-même, j’étais rarement satisfaite du résultat.

Etre actrice de sa photo

Cet atelier a produit un déclic en moi.

Evidemment la sophrologie prépare le terrain. Elle induit de la détente et permet d’intégrer des images positives pour renforcer l’estime de soi et la confiance. Evidemment la personnalité et le comportement de la photographe sont essentiels pour induire une confiance absolue. 

Ensuite vient la séance photo elle-même. Après des débuts un peu tendus, pas très naturels, le déclic : je peux changer ma posture ! C’est-à-dire être actrice de la démarche, en étant moi-même et en composant avec la photographe et son appareil, pour « imprimer » qui je suis sur l’objectif. Ce qui est très différent de poser passivement en tentant désespérément de sourire puisqu’on me le demande.  

Et ça change tout ! Parce que je me suis surprise à jouer et à aimer çà… à tel point que j’aurais apprécié que la séance dure plus longtemps pour expérimenter d’autres approches, d’autres angles.

La photographie est une relation à deux

C’est comme une danse. Il n’y a pas le photographe et la personne photographiée de part et d’autre, mais bien deux acteurs, deux co-créateurs, qui sont autant impliqués l’un que l’autre.

Si je « pose » passivement, je ne suis pas dedans, je ne suis pas vraiment impliquée et le résultat ne sera satisfaisant pour aucun des deux participants.

En étant pleinement présente, activement, je prends ma place, je suis actrice de la séance, au même titre que le photographe. « J’imprime » moi-même ma photo, je vibre mon énergie personnelle… naturellement. Et parce que je suis naturelle, je peux regarder et apprécier la photo, qui me ressemble vraiment.

Ca semble évident : mieux vaut être acteur d’une situation que de la subir passivement. Et pourtant, nous connaissons tous des moments, des situations qui viennent toucher un point sensible et qui nous décentrent, nous empêchant d’être dans notre plein pouvoir. Encore faut-il avoir conscience de ce qui se passe en nous pour pouvoir le transformer.

Merci à Gwladys Louiset pour cette expérience unique !  Pour plus d’informations sur ses propositions : https://www.gwladyslouisetphotography.com/

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