Ca, c’est moi en train de « travailler ». Si si, je t’assure, je suis en pleine action : suivre mon flow !
Ca te semble impossible ? Et pourquoi le « travail » ne pourrait pas être fluide et agréable ?
Evidemment ce n’est pas ce que j’ai appris. Toi non plus peut-être.
Travailler dur.
Faire des efforts.
Avoir un travail honnête.
On n’a rien sans rien.
Gagner de l’argent à la sueur de son front…
Ces expressions, et bien d’autres, je les entends depuis toute petite.
Elles se sont transformées en croyances profondément ancrées que je ne les ai jamais vraiment remises en question… jusqu’à ce que je m’installe à mon compte. C’est-à-dire : tard !
Je ne veux plus travailler, comme le dit une chanson. Je suis en train de me détacher de ce mot et de ce qu’il véhicule.
Clairement je n’envisageais pas entrer dans le monde des bisounours : en gros, développer mon activité en me la coulant douce à longueur de journées. Par contre, une de mes intentions était de trouver mon propre rythme et de créer mon équilibre de vie.
Et c’est là que je me suis rendue compte à quel point le mode de fonctionnement « travailler dur » était ancré en moi.
C’est tout un chemin de déconstruire ces conditionnements, de revisiter le travail pour créer une nouvelle vision et un nouvel équilibre.
Revisiter le travail : sortir des efforts et de la sueur !
Evidemment j’ai « travaillé » pour trouver mon positionnement et affiner mes propositions, créer mon site web, mon réseau, communiquer…
Mais je me suis aussi beaucoup compliqué la tâche en en rajoutant des tonnes ! Par exemple :
- Ecouter des coachs qui me disaient que « ça, ça fonctionne super bien, tous les grands du développement personnel le font ! »… alors que je ne le sentais pas.
- Me forcer à me filmer en vidéo alors que je n’étais pas prête, avec un résultat vraiment pas au top : ben oui, quand tu te forces, forcément ça se voit !
- Me fixer un planning de communication de dingue… et m’essouffler sur la durée
- Et pendant un bon moment… rester sur mon ancien rythme : celui que je voulais remettre en question justement !
En gros, je suis sortie d’un cadre qu’on me fixait pour m’en fixer un autre, toute seule comme une grande !
En totale contradiction avec mon intention initiale de suivre mon rythme, mon intuition et ma créativité.
Mes précieuses boussoles… à condition que je leur donne l’espace et le temps dont elles ont besoin pour s’épanouir et me mener là où c’est bon pour moi.
La médécine de la loutre au service de mon activité
La loutre m’enseigne la spontanéité et le jeu, dans la vie et aussi dans mon activité.
Et non, je ne suis toujours pas chez les bisounours ! Tout n’est pas hyper fun tout le temps. Je me passerais avec joie de l’administratif, de certains aspects techniques, et je ne sais pas concrétiser les choses d’un un coup de baguette magique.
Par contre j’ai une recette magique : soit c’est fluide et ça coule de source… soit ça n’est pas !
Moins d’effort, plus de flow !
Parce qu’il y a des jours où je ne suis pas en forme, où je n’ai pas envie… et c’est normal. Il y a une grande différence entre un petit coup de flemme et un vrai besoin de pause.
Dans ce cas, m’obliger à y aller quand même ne me rend pas service. Ca m’épuise encore plus et de toute façon ça ne fonctionne pas.
- Je n’arrive pas à enregistrer mon podcast ou une vidéo ? Ok, je passe à autre chose plutôt que de m’acharner.
- Je n’ai pas de contenu à diffuser pour respecter la régularité que je me suis imposée ? Ok, pour une fois je lâche prise sur mon calendrier.
- Rien ne fonctionne aujourd’hui ? Je me ressource avec une balade en forêt, ou avec une feuille et mes couleurs.
Et tout ça sans culpabiliser (autre chemin d’apprentissage…).
Voici le vrai apprentissage, tellement évident et pourtant pas si facile à intégrer : quand je m’autorise à suivre mon élan sans vouloir tout programmer et préparer à l’avance : le plus souvent ça fonctionne, et le résultat est au rendez-vous.
C’est fluide comme une loutre dans l’eau !
Ca veut dire que si l’énergie est de diffuser un seul podcast dans le mois au lieu de deux, c’est ok. Et si’ j’ai l’élan pour trois… c’est ok aussi ! Et ça marche pour tout le reste.
Revisiter le travail pour plus de fluidité et de plaisir
Waouh… quelle école que de créer sa propre activité ! Quel puissant révélateur et quel chemin d’évolution !
Aujourd’hui, je mets mon énergie au service de mon activité, et c’est de ma responsabilité de garder mon intention à l’esprit.
Alors, oui, je suis toujours capable d’explorer pendant des heures un sujet qui me tient à coeur. La différence ?
- C’est mon choix et pas une injonction extérieure ou intérieure plus ou moins consciente.
- Ca se passe à ma façon ! Assise devant mon ordinateur (oui il y a un temps pour tout !) ou en mouvement, en dessinant et en suivant le fil de ce qui se présente, en marchant dans les bois le nez en l’air, inspirée par le chant des oiseaux…
L’inspiration vient quand la voie est libre. Certainement pas en forçant, en suant et faisant des efforts.
Alors je t’invite à revisiter ta conception du travail et de l’effort, et de voir comment elle imprègne peut-être d’autres aspects de ta vie, qui gagneraient à plus de légèreté et de fluidité.
A sentir quand tu te commences à te forcer et à faire quelque chose par obligation, à partir d’un “je dois” ou d’un “il faut : y compris dans tes relations.
5 étapes pour lâcher le perfectionnisme
Tu en as assez de porter de toutes les contraintes que tu t’imposes ?
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Tu y trouveras des pistes d’exploration pour comprendre ce qui se cache derrière ce masque de la perfection.
On va aller à la rencontre de la perfectionniste en toi, des règles que tu t’imposes et de tes croyances, et faire bouger les lignes pour créer ta nouvelle définition de la perfection.
Le tout à base de créativité, évidemment… pour t’autoriser à te révéler comme tu es : c’est à dire déjà très bien !