“Le changement c’est maintenant”.
En entendant récemment ce slogan d’un homme politique, je me suis dit spontanément : “en fait, le changement c’est quand on est prêt”. Et qu’est-ce qui génère notre motivation au changement ?
Changement volontaire ou subi ?
Je ne parle évidemment pas des changements qui s’imposent à nous. Ceux sur lesquels nous n’avons aucune prise et qui font partie des choses de la vie : perdre son emploi, un proche, voir ses enfants quitter le domicile familial pour voler de leurs propres ailes, partir à la retraite…
Je pense plutôt aux changements volontaires, ceux que nous souhaitons impulser nous même et que nous avons pourtant parfois tant de mal à mettre en place : arrêter de fumer, manger de façon équilibrée, perdre du poids, faire du sport, installer une pratique de bien-être, changer de boulot… voir changer de vie !
Volonté et motivation au changement
Bien souvent nous savons pertinemment ce qui serait bon pour nous, et pourtant nous ne passons pas à l’action. Ou nous nous lançons, pleins de volonté, tenons le coup pendant un certain temps.… Jusqu’au moment où nous abandonnons nos bonnes résolutions pour revenir à la case départ. Vous savez, les fameuses résolutions du début d’année !
J’ai été élevée dans l’idée qu’il suffit de le vouloir pour le pouvoir. La vie à coup de volonté, en quelque sorte. C’est en partie vrai, et pourtant cela ne suffit pas à mon sens. Bien sûr il est indispensable d’agir en cohérence avec ce que l’on souhaite. “Je veux maigrir et je mange n’importe quoi” : ça ne colle pas, nous le savons tous et pourtant nous maintenons notre fonctionnement. Nous avons besoin d’une forte motivation au changement pour nous lancer et tenir dans la durée.
J’ai vécu cette situation plusieurs fois dans ma vie, et j’en suis arrivée à la conclusion que « le changement, c’est quand je suis prête ».
Quand ma motivation est suffisamment forte pour l’emporter sur les habitudes, la sécurité, la routine… Alors je suis prêt(e) à sortir de ma zone de confort, à dépasser mes peurs, à lâcher les bénéfices secondaires induits par ma situation. Et les choses se mettent en place de façon plutôt fluide.
Un exemple personnel de motivation au changement
Personnellement j’ai voulu arrêter de fumer lorsque je me suis rendue compte à quelle point j’étais dépendante, et comment cela modifiait mon comportement. Cela m’a demandé 3 essais. Avoir cru, pendant un mois, avoir une maladie grave, a été un déclencheur pour moi. Avoir frôlé la maladie m’a décidé : à ce moment je ne pouvais tout simplement plus continuer à fumer. Et j’ai réussi à arrêter, en un mois et sans trop de difficultés avec l’aide de patchs, alors qu’avant je me serais damnée pour une cigarette !
Aucun argument santé, économique… ne m’aurait convaincu. Il a fallu que je trouve ma propre motivation… ou plutôt, c’est elle qui est venue me chercher en me mettant face à mes responsabilités. Et cela peut prendre du temps ! Tout le monde ne fonctionne pas comme çà évidemment.
Quelles sont vos motivations ?
Si vous vous trouvez dans cette situation de « je veux et je n’y arrive pas », interrogez vous sur votre motivation réelle. Posez-vous les questions suivantes :
- Qu’est-ce qui peut vraiment me faire bouger ? Quel serait le déclencheur ultime du mouvement :
un bénéfice ou une perte par exemple ? - Quels efforts est-ce que je suis prêt/e à réaliser ?
- Qu’est-ce que je gagne à ne pas changer ?
- Qu’est-ce que je perds en changeant ?
Vous sentez que l’heure du changement est venu pour vous ? Découvrez l’accompagnement “Vie rêvée ou vie de rêve : je me réinvente maintenant !”.