Triangle dramatique : comment sortir des jeux de rôles ?

Il y a les jeux auxquels tu choisis de jouer.
Parce que ça t’amuse, que tu passes un bon moment et que tu y prends du plaisir (ou pas… hello les mauvaises joueuses !).

Et puis ceux auxquels tu participes en mode automatique, sans même t’en apercevoir. Les « jeux de rôle », qui portent vraiment mal leur nom, parce qu’en fait ils n’amusent personne.

Pourtant nous y « jouons » tous à un moment ou à un autre.

En fonction de la situation, ils nous enferment dans un rôle et nous font tourner en bourrique dans un triangle infernal : le fameux triangle « dramatique » de Karpman.

Celui qui nous offre notre meilleur rôle alternativement dans la peau du sauveur, de la victime ou du bourreau.

Le triangle dramatique : victime, sauveur ou bourreau ?

La victime, modèle de Calimero, se sent impuissante, se plaint et attend une aide extérieure. Elle perd son pouvoir et le remet à l’autre… mais peut lui en vouloir aussi, devenant ainsi bourreau.

Le sauveur sait ce qui est bon pour l’autre et prend le pouvoir sur la victime, quitte à lui imposer son aide ou ses conseils. C’est sa façon de se donner de la valeur, mais aussi de s’oublier elle-même… quitte à devenir victime à son tour s’il n’obtient pas ce qu’il attend en retour.

Le bourreau, lui, abuse de son pouvoir. Il domine les autres parce qu’il sait mieux que tout le monde. Il critique durement… et oui, tu peux être ton « meilleur » bourreau !

C’est un peu le bon, la brute et le truand quoi 😁

Quelle que soit la position que tu occupes, c’est toujours un jeu de pouvoir.

Et comme c’est souvent très subtil, tu peux rester un bon moment à tourner en rond dans une situation, ou la vivre de façon répétitive, sans comprendre le pourquoi du comment.

Comment sortir de ces rôles prédéterminés ?

En fait ces « jeux » sont un peu des escape game… mais dans le mauvais sens du terme.

Tant que tu restes dans le triangle, ton objectif inconscient est d’échapper à toi-même et à la pleine expression de ton pouvoir, en endossant une « fonction ».

Comme l’autre en face joue aussi, c’est carrément le foutoir !

Jusqu’à ce que tu prennes conscience que :

  • Ta vie n’est pas un triangle, ni une scène de théâtre ou un plateau de cinéma.
  • Elle n’est pas sensée être un drame permanent dans lequel tu te limites à 3 rôles bien définis en fonction de la situation ou de la personne avec laquelle tu « joues ».
  • Et, last but not least, tu n’es pas une actrice et tu n’es pas là pour jouer ta vie.

Tu es là pour vivre ta vie, à partir de ce qui est juste pour toi, et il n’y a pas de scénario pré-établi que tu devrais respecter. Ca vaut évidemment aussi pour l’autre.


Parfois ton choix le plus aligné fait que tu as le « beau » rôle, parfois c’est l’inverse : tu deviens la “méchante » de l’histoire.
C’est ok dans les deux cas, parce que c’est ton choix : tu ne joues pas et tu ne vises pas l’Oscar du plus gentil ou du plus méchant.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recevez votre outil pour lâcher prise et vous recentrer en 3 étapes

En validant votre demande, vous serez automatiquement ajouté à la liste de diffusion de la newsletter pour recevoir les actualités, nouveaux articles et vidéos. Vous pourrez vous désabonner à tout moment de cette liste