Nous sommes croyances. Quoi qu’en disent les personnes qui pensent qu’il existe une vérité, et une seule, nous sommes tous pétris de croyances qui influencent la façon dont nous nous voyons, dont nous voyons les autres et le monde.
C’est ok, c’est comme ça, et mieux vaut en avoir conscience pour rester ouverts à d’autres réalités : celles des autres.
Et comme un de mes thèmes favoris est la souveraineté… une de nos tâches les plus importantes est de regarder de plus près nos propres croyances pour mettre de la conscience, faire le tri si besoin et créer une réalité plus conforme à qui nous sommes vraiment.
Démonstration avec moi-même !
Une de mes croyances : je ne suis pas à ma place
Depuis toujours j’ai la sensation de ne pas être à ma place, de toujours passer en 2ème, après les autres. Dans ma famille, avec mes ami(e)s, dans mon travail…
Plus tard, ça s’est confirmé en passant le concours pour entrer en école de commerce, puis à mon premier entretien d’embauche. J’étais choisie par défaut, parce que la première personne s’était désistée.
Beaucoup plus tard encore, j’ai appris que j’avais eu une jumelle qui n’est pas née. Je n’ai pas été étonnée, une part de moi le savait et portait ce fardeau de la perte : le fameux syndrome du jumeau perdu.
Et tout s’est éclairé : la première, c’était elle, et moi j’étais la deuxième.
J’ai rejoué çà toute ma vie. Par loyauté pour elle, pour ne pas prendre sa place, et par culpabilité aussi.
Cette place de « deuxième » a été comme une lame de fond qui colorait la plupart de mes expériences.
Comme si je ne me permettais pas d’être la première, et donc d’assumer pleinement qui je suis, de prendre ma place, d’être vue et entendue : jamais en première ligne, toujours soigneusement cachée derrière !
Et comme j’en ai été frustrée, comme si je sentais que ça n’était pas juste, mais alors pas du tout !
Parce qu’évidemment j’attendais qu’on me donne une place.
Sauf que… il n’y a que moi pour pouvoir me donner et prendre la place qui me revient : la mienne.
Prendre ma place et reconnaître qui je suis
Voilà comment une de mes croyances de base m’a amenée à ne pas voir que dans de nombreux domaines j’ai été et je suis la première…
La première femme de ma famille à :
- avoir fait des études longues
- avoir occupé un poste de cadre
- avoir toujours été autonome financièrement
- être féministe
- m’être intéressée à la psychologie, la spiritualité et toutes sortes de choses « bizarres » (quoi que… va savoir ce qui s’est passé dans mes lignées !)
- m’être reconvertie et avoir créé mon entreprise
En fait, vu la configuration de ma famille, je suis même la première, la seule et la dernière.
Et ça n’a rien à voir avec un quelconque esprit de compétition : il s’agit de reconnaître ce qui est et de prendre ma place !
J’assume d’être celle qui marche son propre chemin et qui ouvre la voie, en dehors des sentiers battus. Celle qui accompagne les femmes qui ont plus que tout envie de se recréer et de marcher leur chemin de cœur.
Oui, ça nécessite de revisiter tes croyances sur qui tu es, ce qui te semble possible et impossible, autorisé et interdit…
De changer de filtre pour clarifier et renouveler ton champ de vision, et donc ton champ des possibles : plus vaste, plus libre et surtout plus aligné avec celle qui vibre en toi.
Atelier en ligne le 03 novembre
“Croyances : changer de regard et ouvrir le champ des possibles
Un espace pour mettre en lumière ton monde intérieur et nettoyer tes lunettes avant d’ouvrir un nouveau champ de vision.