Retour d’expérience suite à mon week-end de danse. Pas n’importe quelle danse : je n’ai pas passé 2 jours en boîte !
La médecine du mouvement, par le mouvement
Movement medecine. Etre en mouvement, 5 à 6 heures de danse par jour. Danser toujours, même petit, imperceptiblement. Le mouvement, c’est la vie !
Danser, délier, s’exprimer, oser, lâcher, expérimenter différentes propositions seul, à deux, à trois, à quatre… ou tous ensemble. Etre soi, rester centré, au sein d’un groupe et indépendamment.
Peu de mots, voir pas de mots pendant le processus lui-même. Sinon, le mental refait surface et bloque le processus en cours, l’empêchant de se dérouler jusqu’au bout. S’exprimer par le corps, qui a son propre langage… et apprendre à être à son écoute.
Prendre conscience de ses modes de fonctionnements, de ses blocages, limites… Les vivre par et dans le corps, les laisser nous traverser.
Les voir, c’est le point de départ d’un chemin de transformation… toujours par le mouvement, et ensuite dans notre quotidien. Comme le disait une participante : « maintenant je l’ai vu, et je ne peux pas le « dévoir ».
J’ai expérimenté beaucoup de choses pendant ces deux jours. J’ai dépassé certaines de mes limites, sans m’en rendre compte sur le moment… et en ai contacté de nouvelles. Les lignes ont bougé, c’est sûr !
“Peu importe, si vous avancez lentement, pourvu que vous ne vous arrêtiez pas”. CONFUCIUS
Le corps : un chemin de transformation
Cette approche est au cœur de mon propre chemin d’évolution. Son esprit est proche de ma propre pratique du coaching créatif, basée de l’art thérapie et des pratiques créatives.
Réfléchir, passer par le mental et les mots est indispensable. “Se presser le cerveau” : c’est pour beaucoup la voie d’accès privilégiée à l’information, à la conscience.
S’appuyer sur la seule réflexion, c’est solliciter la moitié de notre cerveau… et mettre de côté 50% de nos ressources et de notre intelligence. L’intelligence de l’intuition, du corps. Celle qui passe par l’inconscient, la créativité.
Impliquer le corps en dansant, chantant, jouant avec les sons, les formes, les couleurs… permet de faire appel à cette intelligence.
La mise en mots vient sceller ce qui s’est passé et a été conscientisé pendant le processus créatif, quelle que soit l’approche utilisée.