Tu connais « Libère ta créativité » de Julia Cameron ?
C’est un programme en 12 étapes sur 12 semaines pour se reconnecter à sa créativité, libérer l’artiste en soi.
12 étapes avec des propositions d’exploration très variées pour débusquer ses blocages, éclairer ses rêves, prendre des rendez-vous avec soi-même… Je te le recommande chaleureusement !
Les pages du matin sont l’un des outils de base de cette méthode.
Je démarre ma 6ème semaine de pratique, et pour rien au monde je ne manquerais ce rendez-vous matinal avec moi-même.
Je te dis pourquoi et tout ce que ce rituel d’écriture m’apporte au quotidien.
Les pages du matin : un temps d’écriture dès le réveil
Le principe des pages du matin, c’est de mettre en place un rituel d’écriture dès le lever.
3 pages manuscrites, sur tout ce qui te traverse l’esprit, là, au moment où tu écris.
Au saut du lit, avant de démarrer ta journée, que ton esprit est frais (enfin, pas toujours très frais !) et pas encore encombré par ton organisation, les choses à faire, le temps qui file…
C’est un peu un temps “entre deux”, qui permet de capter les messages de ton inconscient.
C’est un véritable exercice à mettre en place, sans penser justement au temps, sans se mettre la pression et essayer d’aller plus vite que la musique.
Ca implique de se lever plus tôt, tous les jours, et de se donner le temps. Le temps… tu sais, ce concept qui nous file entre les doigts et dont nous manquons toujours ! Cela peut être difficile… et ça l’est certains jours !
C’est une discipline à intégrer, plus ou moins facilement selon l’état du moment, la fatigue, la journée qui s’annonce…
Mes pages du matin : mon rendez-vous avec moi-même
Personnellement je vois cet exercice comme une formidable opportunité et un cadeau. Je me donne ce temps.
C’est comme un rendez-vous avec moi-même, tôt le matin, quand il fait encore nuit et que la plupart des appartements sont encore dans le noir.
J’adore ce moment d’intimité, cette sensation d’être la seule à être réveillée, et d’en profiter pour me poser.
D’ailleurs j’ai plus de mal à écrire le week-end, quand je me lève plus tard et que le jour est levé ! C’est contre-intuitif, et pourtant c’est comme çà !
Je laisse filer mon stylo sur la feuille jusqu’à la fin de mes 3 pages. Non négociable. Et je te jure que parfois c’est vraiment compliqué d’aller au bout !
Et pourtant, je suis stupéfaite de constater comment je gagne en clarté avec cette pratique. C’est justement après avoir ramé un moment, à écrire des banalités, à me dire que bon, je vais peut-être arrêter là parce que ça ne sert à rien… que jaillit une idée, une prise de conscience.
Comme un flash qui arrive à ma conscience et m’incite à continuer, encore.
Un processus et un rituel d'écriture qui libère
Parce que oui : les pages du matin, c’est vraiment un processus d’exploration incroyablement puissant !
Un processus, parce qu’il s’inscrit dans la durée, dans la répétition.
Une répétition qui peut être vécue comme une contrainte, une abominable routine…
Mais surtout une répétition qui permet à notre inconscient de suivre un fil rouge, jour après jour…
Ecrire tous les jours, c’est tirer ce fil, et découvrir vers quoi il nous amène.
C’est parfois ennuyeux ou énervant, et très souvent surprenant et enthousiasmant.
Une chose est très claire : je continuerais mes pages du matin jusqu’à la fin des 12 semaines du programme, et bien au-delà.
Il y a des routines qui vous plombent… et des rituels qui libèrent. Les pages du matin en font partie !
J’ai été bien inspirée en les démarrant juste avant le 2ème confinement : elles me permettent d’y voir clair et de reprendre mon pouvoir sur ce que je souhaite mettre en place.