Tu te reconnais dans la devise « en faire toujours plus » ?
Tu es toujours en action, passes tes journées à courir dans tous les sens et n’as pas un moment pour toi.
Ce mode de fonctionnement est très fréquent, surtout chez les femmes, qui s’occupent toujours plus des autres… et moins d’elles-mêmes.
En faire toujours plus : le cercle vicieux
Toujours plus, c’est toujours plus de tout !
Plus de travail, de rendez-vous, de listes de tâches à accomplir, d’obligations en tout genre…
Plus de pensées qui tournent en boucle jusqu’à devenir envahissantes…
Cette logique se retrouve parfois même dans les loisirs… plus de sorties, de sport, de lectures…
La vie se transforme en une compétition dans laquelle même ce qui devrait être un plaisir perd en fait tout son sens et son potentiel nourrissant.
Les journées sont tellement remplies qu’il reste souvent bien peu d’espace pour respirer… et vivre, tout simplement.
Et le plus souvent, il s’agit de toujours plus pour les autres… et encore moins pour soi-même.
Je n’ai pas le temps. Ah, si j’avais plus de temps…
En fait, le temps n’est souvent qu’une excuse. Si les journées comptaient 48 h… et bien nous en ferions simplement deux fois plus !
Qu’est-ce qui nous pousse à en faire toujours plus ?
Tout se passe comme si nous avions besoin de prouver notre valeur en étant dans l’action et en cherchant à faire toujours mieux.
Parce que le « toujours plus » va rarement sans un perfectionnisme acharné, et une tendance à faire passer les autres avant soi-même.
« Ma valeur personnelle dépend de ce que je fais. Plus j’en fais, mieux c’est, et ça doit être parfait ».
Beaucoup de personnes ont été éduquées de cette façon, notamment sur le plan scolaire mais pas que.
Qui n’a pas eu sa remarque du genre : « seulement 13 ? Tu aurais pu avoir une meilleure note si tu avais fait un effort », « Tu es arrivé(e) 2ème ? Tu aurais pu être premier(e) ».
Nous avons intériorisé cette injonction : toujours plus, plus haut, et dans le don de soi !
Evidemment, notre entourage sait comment nous fonctionnons. C’est donc à nous qu’on va venir demander de prendre tel dossier en charge, alors qu’objectivement nous n’avons pas une minute de disponible. De donner un coup de main à untel ou untelle.
Parce que nous ne dirons pas non… et que les autres le savent.
Revenir à nous-même et écouter nos besoins
Arrêtons de courir encore et encore, parce qu’il n’y a pas de destination. C’est une course sans fin.
Et c’est le corps qui nous rappelle que nous avons des limites et des besoins.
Alors il envoie des signaux, et craque lorsque nous ne les entendons pas : épuisement physique et mental, dépression, burn-out et autres maladies en tout genre.
Nous avons besoin d’apprendre à ralentir et à nous poser pour nous écouter. C’est vital et cela n’a rien d’égoïste.
Ecouter nos besoins pour les respecter, et les faire respecter par autrui.
Apprendre à ETRE plutôt qu’à faire.
C’est difficile au début, tant cela peut nous ramener à une sensation de vide et de vulnérabilité.
C’est inconfortable, parce que nous sortons du connu de nos habitudes.
Ce vide est source d’un grand potentiel : celui de la reconnexion à nous-même.
Plutôt que d’accepter un nième rendez-vous, une nième sortie… prends un rendez-vous avec toi-même !
Un créneau rien que pour toi, pour prendre soin de toi-même, régulier… et non négociable !
Ton corps, ton esprit et ta créativité ont besoin de ces espaces de « rien » pour se détendre, rêvasser… et t’ouvrir à des opportunités que ta couse effrénée ne t’aurait pas permis d’envisager.
Lâche-toi la bride et laisse-toi vivre !
Tu ne sais pas comment t’y prendre ?
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